Si vous louez un logement pour vos études, le propriétaire vous a sûrement demandé de lui fournir une attestation d'assurance habitation. Que vous optiez pour un logement en résidence universitaire, une colocation ou une location ordinaire dans un appartement vide ou meublé, vous devez vous assurer contre les risques locatifs. Voici tout ce qu'il faut savoir sur l'assurance de votre logement étudiant en 5 questions.
1- L'assurance habitation est-elle obligatoire pour les étudiants ?
Pour les étudiants comme pour tous les autres locataires, l'assurance logement est une obligation légale. En tant que locataire, vous êtes responsable des dommages que vous pourriez causer au bien immobilier que vous occupez.
C'est pourquoi la loi française vous oblige à souscrire une garantie contre les risques locatifs pendant toute la durée de la location. Cette obligation concerne aussi bien les logements du parc privé que ceux des résidences universitaires gérées par le Crous.
Vous devez fournir une attestation d'assurance avant de signer le contrat de location puis chaque année où vous occupez le logement.
2- Quelle assurance choisir pour un logement étudiant ?
Vous avez l'obligation d'assurer votre logement étudiant, mais vous êtes libre de choisir l'assureur que vous voulez pour le faire.
Vous devez souscrire au minimum la garantie contre les risques locatifs. Ainsi, vous serez couvert en cas d'incendie, d'explosion ou de dégâts des eaux. Mais rien ne vous empêche de souscrire des garanties plus étendues, par exemple une assurance complémentaire contre les cambriolages et le bris de glace.
Lors de la souscription du contrat, vérifiez si la garantie responsabilité civile est incluse dans l'assurance et si vous serez couvert en cas de dommages causés à autrui. N'hésitez pas à comparer les offres et les prix sur Internet, en utilisant des comparateurs d'assurance ou en consultant directement le site web de différents prestataires.
Sachez aussi que, depuis la loi Hamon, vous êtes libre de résilier votre contrat d'assurance logement au bout d'un an, sans avoir besoin de vous justifier. Vous pouvez donc changer facilement d'assureur si vous trouvez moins cher ailleurs.
3- Qui assure le logement dans une colocation ?
Si vous avez choisi la colocation pour partager les frais de votre logement étudiant, vous vous demandez peut-être lequel d'entre vous doit souscrire une assurance habitation.
Même dans une colocation, ce type d'assurance est obligatoire. Pour occuper le logement en toute légalité, il suffit qu'un des colocataires soit assuré contre les risques locatifs. En revanche, tous les colocataires doivent être couverts au minimum par une garantie responsabilité civile.
En cas de sinistre, le colocataire qui a souscrit l'assurance habitation n’est pas seul responsable. Chacun des colocataires qui vit dans le logement doit participer à la réparation du préjudice en fonction de sa part de loyer.
4- Combien coûte une assurance habitation ?
Il est difficile de donner une estimation précise du coût de l'assurance pour un logement étudiant car les prix varient considérablement d'un département à l'autre. Selon les données du comparateur Meilleurtaux, les Alpes-Maritimes, le Gard et la Seine-Saint-Denis sont les départements où les tarifs des assurances habitation sont les plus élevés.
La prime d'assurance, c'est-à-dire le prix à payer chaque mois, est calculée en fonction de plusieurs paramètres :
• l'emplacement du logement.
• la superficie du logement.
• les caractéristiques du logement.
• la valeur des biens couverts (comme le mobilier et la présence d'éventuels objets de valeur).
5- Que faire en cas de sinistre ?
Si un problème survient dans votre logement étudiant, vous devez contacter votre assureur dans les plus brefs délais.
Vous disposez d'un délai de 5 jours ouvrés pour signaler le sinistre à votre assurance par lettre recommandée avec avis de réception. Le délai à respecter est de seulement 48 heures en cas de vol.
Dans la déclaration de sinistre, vous devez indiquer :
• votre nom.
• votre numéro de contrat.
• la date du sinistre.
• la nature du sinistre.
• la description des dommages.
Vous devez également préciser si des dégâts ont eu lieu chez vos voisins ou dans l’immeuble.
À noter : en cas de dégât des eaux, le bon réflexe consiste à remplir un constat amiable de dégât des eaux pour accélérer et faciliter le remboursement des dommages.