Exacompta Clairefontaine : Analyse des résultats semestriels et perspectives pour 2024

Exacompta Clairefontaine, acteur majeur dans le secteur du papier et de la transformation, a publié son rapport financier semestriel pour la période se terminant le 30 juin 2024. Au cours de ce premier semestre, le chiffre d'affaires s'élève à 408,4 millions d'euros, en légère baisse par rapport aux 421,9 millions d'euros de l'année précédente. Cette diminution s'explique en partie par un résultat opérationnel de 21,2 millions d'euros, bien en deçà des 46,2 millions d'euros enregistrés durant le même semestre en 2023, qui avait bénéficié d'une plus-value immobilière significative de 10,5 millions d'euros.

Dans le secteur du papier, les ventes européennes ont connu une reprise avec une hausse de 17% après une chute de 23% l'année précédente. Cependant, malgré une production de papiers bobinés en hausse de 3%, les marges ont été impactées par la forte augmentation des prix des pâtes à papier et des coûts énergétiques moins favorables qu'en 2023.

En ce qui concerne le secteur de la transformation, le chiffre d'affaires des papiers façonnés a reculé de 4,6% en raison d'un contexte économique difficile et d'une consommation générale en baisse, affectant également les marges. Au 30 juin 2024, l'endettement financier brut du groupe s'établit à 213 millions d'euros, avec des capitaux propres consolidés atteignant 520,6 millions d'euros.

Concernant le titre, il a connu une baisse significative, passant de 174 euros au début de l'année à 146 euros fin juin 2024. Le principal actionnaire, les établissements Charles Nusse, détient 80,46% du capital. En termes de perspectives, le groupe anticipe un deuxième semestre potentiellement meilleur grâce à une stabilisation des prix des matières premières, bien que la demande reste incertaine.

Enfin, Exacompta Clairefontaine continue de s'engager dans une démarche de durabilité, avec des quotas de CO2 alloués de 57 813 tonnes pour 2024 et des émissions nettes s'élevant à 40 272 tonnes au premier semestre. Les investisseurs doivent suivre de près ces évolutions pour évaluer la performance future de l'entreprise dans un marché en mutation.