Accords de Bâle 2
Il s'agit d'accords signés par les gouverneurs des banques centrales mondiales en 2004 et entrés en vigueur en 2008. Ils remplacent les accords de Bâle 1. Ces accords installent une réglementation de prudence pour mieux appréhender les risques bancaires, notamment ceux liés aux crédits, et les exigences en fonds propres. Il s'agit d'éviter ou tout du moins de limiter, par ce dispositif, les risques de faillites bancaires. Voici les recommandations des Accords de Bâle 2: - L'exigence de fonds propres - La procédure de procédure de la gestion des fonds propres - La discipline du marché (Transparence dans la communication) Les accords instaurent aussi le ratio McDonough à la place du Ratio Cooke. Ce ratio de solvabilité fixe une limite à l'encours pondéré des prêts (et autres actifs) accordés par un établissement financier en fonction de ses capitaux propres. Les banques ne peuvent donc s'engager que sur leur propre solidité financière. Ces accords appliquent aux banques ce que les banques appliquent aux particuliers lors de la demande de prêt personnel : vérification des prêts en court, combien le prêt représente dans la part du budget...