Les SCPI ou sociétés civiles de placement immobilier vous permettent d'investir indirectement dans de l'immobilier. Cet investissement dans la "pierre-papier" est un bon moyen de diversifier vos placements, sans supporter les contraintes de l'acquisition d'immobilier en direct. Explications.
Les SCPI ou sociétés civiles de placement immobilier sont des placements indirects dans l'immobilier, principalement d'entreprise.
Concrètement, ce type de société achète et gère un patrimoine immobilier locatif. En acquérant des parts de la société, vous devenez propriétaire d'une fraction de ce parc immobilier locatif géré par des spécialistes.
Les sociétés civiles de placement immobilier sont des investissements à long terme (la durée de placement recommandée est de 8 ans), où le capital est pas garanti.
Elles vous permettent de diversifier votre patrimoine dans la pierre, sans les contraintes de gestion, et de percevoir des revenus réguliers.
Investir dans une société civile de placement immobilier présente de nombreux avantages. Tout d'abord, l'ensemble du processus de gestion immobilière et locative est délégué à des professionnels. Le risque locatif est réduit par rapport à un investissement en direct et la rentabilité locative est bonne.
Ce type de placement s'appuie sur une classe d'actifs décorrélée des marchés financiers, mais qui reste néanmoins soumise aux cycles du marché immobilier.
Notez qu'il est possible d'acquérir certaines SCPI dans le cadre fiscal avantageux de l'assurance vie. Il est également possible de recourir à un prêt pour cette acquisition.
Les revenus issus de la location des immeubles de la SCPI sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers. Ils sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
En cas d'acquisition à crédit, les intérêts d'emprunt sont déductibles des revenus fonciers perçus.
Vous pouvez choisir le régime d'imposition du micro-foncier si :
1- votre revenu brut foncier annuel est inférieur à 15.000€ et bénéficie d'un abattement forfaitaire de 30%
2- vous détenez au moins un immeuble en direct.
Lors de la cession des parts, la plus-value éventuelle sera imposée selon le régime des plus-values immobilières.
Enfin, la valeur des parts est prise en compte pour l'établissement de l'assiette de l'ISF.