Envolée du Dow Jones : Wall Street marque des points
Le Dow Jones, indice star de la bourse américaine est parvenu, mardi 5 mars, à franchir un niveau supérieur de valeurs jamais atteint depuis le début de la crise mondiale, en 2008. Si la confiance des investisseurs se restaure progressivement, les experts lancent toutefois un appel à la vigilance en matière de santé économique.
Un record historique
Le Dow Jones Industrial Average a gagné 0,89% soit 125,95 points, mardi 5 mars, pour atteindre 14.253,77 points en clôture. Record du 9 octobre 2007 à 14.164,53 points bel et bien battu.
Pour la première fois depuis la faillite de Lehman Brothers en 2008, l’indice clé du marché américain retrouve des couleurs en partie grâce à un regain de confiance signifié par les investisseurs.
Le Nasdaq, indicateur technologique, franchit un sommet inatteignable depuis le 9 novembre 2000 clôturant à la hausse soit 1,32%, (ou 42,10 points) à 3.224,13 points.
C’est sans compter sur l’indice Standard and Poor’s 500 également en progression avec une clôture enregistrée à +0,96% (ou 14,59 points) à 1.539,79 points soit 26 points de son propre record.
Des solutions alternatives qui fonctionnent
Des résultats encourageants stimulés par les injections massives et successives de liquidités destinées à stabiliser les hyper structures, en particulier la Réserve Fédérale des Etats Unis.
De plus, les nouveaux produits financiers intermédiaires diffusés sur les marchés depuis le début de l’année contribuent à la bouffée d’oxygène, plus que salvatrice, actuellement expérimentée par Wall Street.
Le regain de vigueur économique traversant la première puissance mondiale est aussi stimulé par les bon résultats des grandes entreprises, ainsi qu’une amélioration constatée du marché de l’emploi ou encore celui de l’immobilier.
L’envolée aura été marquée, mardi 5 mars, par la propagation de bons indicateurs, de la Chine aux Etats-Unis. « L’annonce d’un objectif de croissance de 7,5% pour 2013 par Pékin, ainsi que l’indication d’une contraction de l’activité en février dans la zone euro moins forte que prévu, ont aussi participé à l’ascension du marché », précise le journal Libération dans l’édition du mercredi 6 mars.
Progression ou rémission ?
« L'économie est aujourd'hui bien mieux positionnée qu'en 2007, alors qu'elle était prête à s'écrouler, confie Art Hogan de la maison de courtage Lazard Capital Markets, le 6 mars, dans un communiqué AFP. Les investisseurs ne sont pas « aussi ouvertement optimistes qu'ils ne l'étaient en 2007, avant la faillite de Lehman Brothers », poursuit-il.
« Les indices ont en particulier été "propulsés" par l'accélération de l'activité dans les services américains en février, à son niveau le plus élevé depuis février 2012 » , précise Peter Cardillo, expert à Rockwell Global Capital dans le cadre d’une interview accordée au Nouvel Observateur.
Si l’économie américaine connait actuellement un regain de dynamisme, investisseurs, experts, banquiers et politiques reconnaissent qu’ils ne sont pas à l’abri de nouvelles surprises : « Les effets que les coupes budgétaires intervenues vendredi ou la hausse des cotisations sociales en vigueur depuis début janvier pourraient avoir sur la croissance américaine leur restent en tête. Que le marché reprenne son souffle et recule dans les prochaines semaines ne les étonnerait pas », pouvait-on lire, le mercredi 6 mars, sur le site BFM Business.
Plus d'informations : http://www.infinance.fr/articles/bourse/infos-actualites/article-usa-printemps-2013-le-compte-a-rebours-d-un-plan-anti-effondrement-est-declenche-440.htm