Les warrants sont des options qui donnent le droit, et non l'obligation, à l'investisseur d'acheter (call) ou de vendre (put) un actif donné à un prix fixé à l'avance. Cette caractéristique permet de les utiliser comme outils spéculatifs pour accroître ses gains.
Un warrant est un produit qui donne le droit d'acheter ou de vendre un actif financier dans des conditions de prix et de durée définies à l'avance.
Les warrants permettent d'amplifier les variations du cours en bourse du support sous-jacent (action, indice…). Ils bénéficient ainsi d'un effet de levier qui accroît les bénéfices mais aussi les pertes.
Les warrants sont donc des produits très spéculatifs à manier avec précaution.
Les warrants sont des instruments financiers très techniques, réservés aux investisseurs très avertis.
Il y a deux types de warrants :
• le Call donne le droit d'acheter un actif donné (sous-jacent) à un prix donné (prix d'exercice ou strike) jusqu'à une date prévue dès l'origine (échéance)
• le Put donne le droit de vendre un actif donné à un prix fixé à l'avance jusqu'à l'échéance prévue.
A noter : si l'investisseur anticipe une hausse prochaine, il va acheter un Call, mais s’il anticipe une baisse, il va acheter un Put.
L'effet de levier du warrant permet de démultiplier les gains ou les pertes sur les actifs sous-jacents. Ce produit offre donc un potentiel de gain très supérieur à un placement direct dans le sous-jacent.
Par ailleurs, les warrants ont une durée de vie très limitée et le cours du warrant a tendance à baisser avec le temps, à l'approche de l'échéance (perte de valeur temps).
Comme pour les actions, les plus-values réalisées sur des warrants sont imposées au taux de 30,10% (18% + 12,10% de prélèvements sociaux).
Mais, à la différence des actions, il n’y a pas de seuil d'imposition de cessions. Les gains sont imposables dès le premier euro de cession.
En ce qui concerne les pertes :
• elles sont déductibles des plus-values réalisées la même année sur les autres valeurs mobilières (actions, obligations, OPCVM, etc.)
• si cette compensation avec les autres gains de l'année donne encore une moins-value, elles sont imputables sur le montant des plus-values de valeurs mobilières dégagées au cours des 10 années suivantes.