Teleperformance : Croissance solide au T1 2024 et intégration réussie de Majorel
Teleperformance, leader mondial des services aux entreprises, a annoncé un chiffre d'affaires de 2 542 millions d'euros pour le premier trimestre 2024, marquant une croissance de 26,7 % à données publiées. Cette performance est en grande partie attribuée à l'intégration des activités de Majorel depuis novembre 2023. En termes de croissance pro forma, l'augmentation s'élève à 0,9 %*, plaçant les résultats dans la fourchette haute des attentes du groupe.
Le contexte macroéconomique reste incertain, mais Teleperformance a montré une résilience notable grâce à un portefeuille clients diversifié et une dynamique d'innovation continue. Les secteurs des services financiers et de l'automobile ont particulièrement bien performé, tandis que les activités offshore, notamment en Inde, continuent de croître pour le marché nord-américain.
Les résultats du T1 2024 montrent également une bonne dynamique dans les services spécialisés, avec une forte croissance des activités telles que LanguageLine Solutions et TLScontact. Ces derniers mois, le groupe a signé de nouveaux contrats qui devraient renforcer encore sa position sur le marché.
Pour 2024, Teleperformance confirme ses objectifs financiers, prévoyant une croissance pro forma du chiffre d'affaires comprise entre 2 % et 4 %, ainsi qu'une augmentation de la marge d'EBITA récurrente de 10 à 20 points de base. Le plan d'intégration de Majorel progresse bien, avec des synergies de coûts estimées à 150 millions d'euros d'ici 2025.
En ce qui concerne le retour aux actionnaires, le groupe prévoit de distribuer jusqu'à deux tiers du cash-flow net disponible, incluant rachats d'actions et dividendes versés. Cette stratégie témoigne de l'engagement de Teleperformance à maintenir un bilan solide tout en offrant de la valeur à ses investisseurs.
Dans l'ensemble, le premier trimestre de 2024 s'annonce prometteur pour Teleperformance, avec des perspectives d'amélioration de la performance attendues au second semestre, soutenues par une base de comparaison moins élevée et de nouveaux contrats signés récemment.