BlackRock réduit sa participation dans Accor : un franchissement de seuil stratégique
Le 11 décembre 2024, la société BlackRock Inc., gestionnaire d'investissements basé à New York, a annoncé avoir franchi à la baisse le seuil de 5% du capital de la société Accor. Cette déclaration, conforme à l'article L. 233-7 du code de commerce, a été effectuée pour le compte de clients et de fonds gérés par BlackRock.
Selon les informations fournies, BlackRock détient désormais 12 098 592 actions Accor, représentant 4,97% du capital et 4,33% des droits de vote de l'entreprise. Ce changement est survenu suite à une cession d'actions, tant hors marché que sur le marché, ainsi qu'à une diminution des actions détenues à titre de collatéral.
Il est important de noter que BlackRock dispose du pouvoir discrétionnaire d'exercer les droits de vote attachés aux titres détenus, sauf si des clients demandent explicitement à conserver ce contrôle. Parmi les actions déclarées, on trouve 298 585 ADR Accor (représentant 59 717 actions), 188 212 actions assimilées en vertu des contrats pour différences (CFD), 788 702 actions issues de prêts-emprunts de titres, et 795 379 actions considérées comme collatéral.
De plus, BlackRock a précisé détenir 903 562 actions Accor pour le compte de clients, ces actions n'étant pas incluses dans le total mentionné précédemment car les clients conservent l'exercice des droits de vote.
Cette annonce intervient dans un contexte où la société Accor, leader mondial de l'hôtellerie, continue de naviguer dans un environnement économique complexe. Les mouvements significatifs de grandes institutions financières comme BlackRock peuvent influencer la perception du marché quant à la santé financière et aux perspectives de croissance d'Accor.
Avec un capital total de 243 667 720 actions représentant 279 584 784 droits de vote, cette évolution de la participation de BlackRock pourrait avoir des implications sur la gouvernance et la stratégie de l'entreprise à moyen terme. Les investisseurs suivront de près les développements futurs, notamment en ce qui concerne les décisions stratégiques qui pourraient découler de cette réduction de participation.